A ce jour, plus de 10000 entreprises sont signataires du Global compact des Nations Unies (1), ce qui illustre leur volonté de jouer un rôle pour le développement durable. Nombreuses sont celles qui ont su identifier et engager les stratégies et actions permettant d’améliorer leur empreinte environnementale, tout en préservant leur compétitivité. L’amélioration de l’efficacité énergétique des procédés de fabrication, la diminution des emballages, ou le recours à des matières premières recyclées sont des pratiques courantes.

Le changement climatique désormais accepté par la majorité comme une réalité scientifique, et la prise en compte des limites planétaires (2) accroissent les attentes et la pression sociétale sur les entreprises. Pour les citoyens, leur inaction n’est plus acceptable, et leurs actions sont souvent perçues comme insuffisantes, voire considérées comme des actions de valorisation de leur image, donc du « greenwashing ».

Le Global compact, initiative des Nations Unies d’engagement volontaire en matière de développement durable, a fêté ses 20 ans et publié à cette occasion un rapport spécial sur l’évolution des pratiques de ses signataires (1)

Dans la page consacrée aux progrès à date, on peut lire que 90% des entreprises signataires ont intégré les 10 principes fondamentaux dans leur politique et leur pratique, avec un consensus sur le fait qu’avoir une politique n’est pas suffisante, et qu’il faut l’ancrer dans la stratégie et les opérations de l’entreprise.